Acteurs
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Henri Debain, né le 3 août 1886 à Paris 3e1 et mort le 25 septembre 1984 à Paris 18e2, est un réalisateur et acteur français. Remarquable caricaturiste, Henri Debain aborda le cinéma en collaborant à partir du printemps 1914 à l'hebdomadaire Le Film en même temps qu'il participait à une « actualité reconstituée » sur l'affaire Caillaux. Mobilisé, marié, père d'un petit garçon, Henri profita de ses permissions pour donner encore des caricatures au Film, collaborer à une bande de circonstance : Paris pendant la guerre, et réaliser lui-même un dessin animé : La Baisse du mark. Après sa démobilisation, il fut chansonnier, et bientôt se vit offrir la possibilité d'être acteur, quand Raymond Bernard lui octroya, dans Le Petit café, auprès de Max Linder, le rôle du plongeur, où il se montra fort savoureux, dans un style personnel. Il apparut vite que la personnalité de Debain n'était pas banale : volontiers fantaisiste, doué d'humour, il devenait devant la caméra un personnage en demi-teintes, mélancolique avec sa haute silhouette mince et son crâne précocement dégarni. Ce caractère contrasté allait lui permettre de s'affirmer dans plusieurs œuvres de Raymond Bernard, puis Henri Debain se tourna en 1924 vers Henri Fescourt qui voyait en lui un comédien très lin, et dont il devint, à trois reprises, notamment dans Les Grands, à la fois l'interprète et l'assistant. Il s'adonnait en même temps, avec bonheur, au journalisme, et ses caricatures continuèrent de paraître, entre autres dans Les Opinions de Vincent Gédéon et Cinémagazine. Debain affectionna souvent un certain flegme britannique dont témoigne par exemple son Harry Blount de Michel Strogoff en 1926. La même année, il compose dans Mots croisés un curieux personnage de benêt lugubre et emprunté. Toujours attiré par la réalisation, il fut chargé en 1927 par Marie-Louise Iribe, devenue productrice, de mettre en scène Chantage, « film somptueux et habile » aux yeux d'Henri Fescourt. Quand le cinéma deviendra parlant, Debain dirigera Jean Gabin en 1930 dans un Méphisto en quatre épisodes. Lui-même interprétera encore quelques rôles au début des années trente, en particulier celui du Dr Libois en 1933 dans La Maternelle de Jean Benoît-Lévy et Marie Epstein, puis s'effacera, trop tôt, faute d'avoir de vrais personnages à défendre. Après la guerre, Raymond Bernard le retrouvera en 1952 pour sa Dame aux Camélias et c'est en 1956 dans Bonjour toubib, de Louis Cuny, qu'on verra pour la dernière fois à l'écran Henri Debain, avant qu'il ne devienne directeur artistique du cabaret La Tomate, son dernier rôle dans le spectacle.
Bonjour Toubib
(uncredited)
1957
La Châtelaine du Liban
Un invité
1956
Mon curé chez les pauvres
1956
Le Chasseur de chez Maxim's
Mr. de Méry
1953
Vie privée
The dialogist
1942
Jeunes filles à marier
le portier
1935
Itto
Sergent
1934
Maruche
Pinchot
1934
La maternelle
Dr. Libois
1933
Le Béguin de la garnison
1933
La Dame de chez Maxim's
Etienne
1933
Léon tout court
Le speaker
1932
L'Aiglon
Le sergent
1931
L'étrangère
Mister Clarkson
1931
Monte Cristo
Caderousse
1929
Marquitta
Dimitrieff
1927
Mots croisés
1926
Michel Strogoff
Harry Blount
1926
Amour et carburateur
Le comte Gaëtan de la Michaudière
1925
Les grands
1924
Triplepatte
Robert
1922
La Maison vide
1921