Acteurs
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Philippe Charles Kraus, dit Charles Krauss, né à Paris le 14 mars 1870 et mort en octobre 1926, est un acteur et réalisateur français du cinéma muet. Charles Krauss est le fils de Jean Philippe Kraus, imprimeur sur étoffes, et de Aline Pamphile Derue, couturière. Certaines sources le disent frère ou cousin du comédien Henry Krauss. Il s’inscrit à l’école des Beaux-Arts et suit des cours de gravure. Beaucoup de ses œuvres sont présentées dans diverses expositions. Sa personnalité intéresse un impresario belge qui lui conseille de faire du théâtre. Krauss fait ses débuts à l’Alhambra de Bruxelles. Il joue des rôles important dans le répertoire classique tel que Hamlet, Ruy Blas ou le chevalier de Lagardère. Un peu plus tard, il entre dans la compagnie de Sarah Bernhardt qu'il accompagne, à la fois, dans des tournées américaines et parisiennes. À partir de 1909, Charles Krauss s'intéresse au cinéma. Il est engagé par la société de production des Films Éclair et en devient immédiatement un des acteurs les plus actifs, alternant les rôles principaux dans des films comme Beethoven, Eugénie Grandet, Don César de Bazan, César Birotteau, la Légende du juif errant ou Cavalleria rusticana, dirigé par Victorin Jasset ou par Émile Chautard dans la série des Nick Carter dans laquelle il incarne le policier à la poursuite de l'insaisissable Zigomar. En 1913, après être apparu dans au moins cinquante films, il décide de passer de l’autre côté de la caméra avec des films comme le Corso rouge, Chéri-Bibi ou la Drogue maudite, obscures intrigues ennoblies cependant par la présence de son actrice favorite, Maryse Dauvray, qu'il épouse en 1918. Démobilisé en 1918, la société Éclair lui offre la mise en scène d’un film qui, lorsqu’il est vu par Gustavo Lombardo qui se trouve à Paris pour choisir dans la production récente les films à acquérir pour la distribution en Italie, lui vaut un contrat, à lui et à Maryse Dauvray, pour un transfert à Naples dans les studios rénovés qui font face à la Villa Floridiana, sur la colline du Vomero. Engagés pour deux films, Krauss et Dauvray en réalisent beaucoup plus, donnant vie, dans le cadre du cinéma italien du début des années vingt, à une série de films très différents les uns des autres et complètement en dehors des canons avec lesquels s’élaborent presque en série les films nationaux de genre. Le premier, iintitulé L’artefice dell’amore, raconte l’histoire d’un célèbre chirurgien qui réussit à installer l’amour dans le cerveau de ses patients. Suit Il gatto nero, obscure intrigue autour d’un héritage convoité par plusieurs prétendants, avec un chat noir du nom de Lucifer qui apparaît dans les moments de tension extrême. Ces films, dans lesquels Krauss se met en scène et en assure la réalisation, souvent avec Maryse Dauvray, représentent une nouveauté par leur diversité et leur absolue différence par rapport à la production courante italienne. Ils sont très appréciés par le public. Charles Krauss meurt en 1926.
Rivoluzione Dei Pescicani
1922
Bolla di sapone
Barckes
1921
Monsieur Lecoq
1914
Le dernier pardon
1913
La Dame de Monsoreau
1913
Les gaîtés de l'escadron
1913
Le collier de Kali
1913
Protéa
Baron de Nyborg
1913
Fragile bonheur
Docteur Grauss
1913
Le voile du passé
Robert Sartys
1913
L'ivraie - Épisode 1: La calomnie
Charles Vallier
1913
L'ivraie - Épisode 2: L'honneur outragé
Charles Vallier
1913
When The Sphinx Spoke
1912
Les batailles de la vie - Épisode 3: Le testament
1912
Zigomar contre Nick Carter
Nick Carter
1912
Au pays des ténèbres
Charles Maucourt
1912
Zigomar, roi des voleurs
1911
Eugénie Grandet
1910