Acteurs
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Armand Ménard, dit Dranem (anacyclique de son nom), est un chanteur et fantaisiste français1, né le 23 mai 1869 rue du Château-Landon dans le 10e arrondissement de Paris et mort le 13 octobre 1935 à la clinique de l'Alma dans le 7e arrondissement de Paris. Son répertoire de chansons à l'humour incongru et souvent scabreux a fait de lui une vedette singulière et très populaire du café-concert. Fils d'un artisan-joaillier, il est très tôt attiré par le café-concert. En septembre 1890, il se lance sur les planches d'une société d'amateurs de son quartier, « La Verrerie ». Après son service militaire, il devient commis chez un marchand de bretelles, puis vendeur d'instruments orthopédiques. Le soir, il va écouter les vedettes du caf'conc' : Mayol, Kam-Hill, Ouvrard, Libert, Polin, tout en continuant de se produire à La Verrerie. Il décide de se trouver un nom de scène et inverse le sien : Ménard devient ainsi Dranem. Il se marie en 1891 avec L. Isemberg. Henri Moreau, un auteur dramatique client du kiosque à journaux que tient la mère de Ménard, le recommande à Georges Corrard alias Dorfeuil, directeur de La Gaîté Montparnasse. L'audition est un échec. Après s'être heurté pendant trois ans à des refus de la part des cafés-concerts, Dranem est finalement engagé pour quinze jours à l'Electric-Concert du Champ de Mars comme comique troupier « genre Polin ». Il y débute le 24 mars 1894 mais ne convainc guère et voit son cachet réduit après deux jours. Un jour de 1896, au Carreau du Temple, il s'achète une petite veste étriquée, un pantalon trop large et trop court, jaune rayé de vert, d'énormes godasses sans lacets et un petit chapeau bizarre. Le soir même, il abandonne son costume de comique troupier et revêt cet étrange accoutrement. Les joues et le nez maquillés de rouge, il entre en scène en courant, comme poursuivi. Il s'arrête devant le trou du souffleur et chante les yeux fermés, qu'il n'ouvre que pour simuler la frayeur de débiter pareilles incongruités. C'est un triomphe. Le genre Dranem est né. En 1900, il se produit à l'Eldorado, le temple du café-concert. Il y restera plus de vingt ans. Au lendemain de leur création, tout Paris reprend ses « scies » : Le Fils d'un gniaf, J'ai deux quetschiers dans mon jardin, Les P'tits Pois, Pétronille, tu sens la menthe, Le Trou de mon quai, Les Fruits cuits… Il excelle aussi dans le monologue comique. Dranem enchaîne tournée sur tournée, en province et à l'étranger. Partout c'est le délire.
Paris 1900
Self (archive footage)
1948
La Mascotte
Rocco, le chambellan de Laurent XVII
1935
Monsieur Sans-Gêne
Le souffleur
1935
Les Deux Canards
1934
La Guerre des valses
Judge
1933
Ciboulette
Father Grenu
1933
Champignol malgré lui
1933
Ah ! Quelle gare !
Tuvache
1933
La Poule
Silvestry, aka 'La Poule'
1933
Le Roi des palaces
1932
Monsieur Albert
1932
Miche
1932
Il est charmant
Émile Barbarin
1932
J'ai l'noir ou Le suicide de Dranem
1929
La Clé de voûte
1925
Le Ménage Dranem
1913
Dranem, Five O'clock tea
1906
Le rêve de Dranem
1905
Le vrai jiu-jitsu
1905
La Purge
1904
Le mitron
Le mitron
1904
Lahury réserviste
1901